ÉPIDÉMIE – Selon une étude préliminaire, les tests salivaires seraient plus efficaces pour détecter au plus tôt les contaminations par le variant Omicron

Un variant moins virulent que son prédécesseur, beaucoup plus contagieux et qui se répand à une vitesse fulgurante, notamment auprès des enfants. Depuis sa mise au jour en novembre en Afrique du Sud, la souche Omicron dévoile ses spécificités et ses différences avec Delta. Avec lui, le virus apparaîtrait d’abord dans la bouche et la gorge, avant de se loger dans le nez.

Certains experts appellent alors à privilégier les prélèvements salivaires pour détecter plus précocement cette souche, aujourd’hui majoritaire dans l’Hexagone. Faut-il revoir notre stratégie de dépistage et se détourner des prélèvements dans le nez ? C’est la question que pose une étude prépubliée sur la plateforme scientifique Medrxiv et relayée par le New York Times. Mais est-ce possible et souhaitable ?

Un délai d’incubation plus court que Delta

Omicron ou Delta : pour le gouvernement, la stratégie est la même, il faut se faire « tester en priorité en cas de signes de la maladie ou si l’on est identifié comme personne contact ». Une course contre la montre régulièrement taxée d’être perdue d’avance. Cette stratégie « a toujours été inadaptée : on cherche le SARS-CoV-2 chez les personnes symptomatiques, et dans un second temps chez leurs cas contact. Le dépistage n(…)

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