Et oui, après « Octobre Rose » pour la promotion du dépistage du cancer du sein, les hommes ont aussi leur mouvement.

Chaque année, au mois de novembre, le «Movember» invite les hommes à se laisser pousser la moustache.

La raison ? Sensibiliser et soutenir les victimes de cancers masculins.

Le «Movember», provient de l’Anglais avec «mo» pour moustache et «vember» comme référence au onzième mois de l’année, «November».

 

Les origines :

Le concept du «Movember», a vu le jour en 2003, en Australie, dans un bar de Melbourne. Une bande d’amis estimait que la fameuse mode de la moustache était révolue et désirait la remettre au goût du jour. Ils décidèrent alors d’ajouter un message à ce défi.

Si le mouvement est populaire, il a bénéficié d’un grand coup de pouce de certaines stars d’Hollywood, telles que David Beckham ou Brad Pitt, qui participent chaque année à l’événement, partageant des photos sur leurs réseaux sociaux.

 

Dans quel but ?

Cet événement caritatif a pour but de récolter des fonds qui serviront à la recherche sur les maladies de l’homme, comme le « cancer de la prostate », deuxième cancer le plus répandu chez l’homme.

Mais aussi, le cancer des testicules, la santé mentale, ou encore la prévention du suicide.

 

Ce qu’il faut savoir :

Si de nombreux défis et événements caritatifs sont organisés (concerts, concours…), l’un des plus populaires reste le «Move». Le but, courir ou marcher 60 km au cours du mois de novembre. Un chiffre qui n’est pas choisi au hasard, puisqu’il se rapporte aux 60 hommes qui se suicident chaque heure dans le monde.

L’Association Française d’Urologie recommande le dépistage individuel du cancer de la prostate par le dosage du PSA (antigène prostatique spécifique) et un toucher rectal tous les ans, entre 50 et 75 ans, et dès 45 ans s’il existe un risque familial ou ethno géographique.

 

Les objectifs d’ici 2030 :

Movember prévoit d’ici 2030 :

  • de réduire la mortalité prématurée des hommes de 25 %,
  • de réduire le taux de suicide chez les hommes de 25%,
  • de réduire de moitié le nombre de décès dus aux cancers de la prostate et des testicules,
  • de réduire de moitié le nombre d’hommes atteints de ces cancers qui subissent des effets secondaires physiques et psychologiques.

 

N’HESITEZ PAS, PARLEZ-EN AVEC VOTRE MEDECIN TRAITANT