A l’approche des fêtes de fin d’année les dépistages se multiplient.

Les résultats des tests antigéniques doivent être pris avec précaution. Selon un spécialiste, un test négatif n’est pas un certificat de laisser-aller.

En pharmacie, le personnel réalise des tests antigéniques du matin au soir.

Qui se fait tester ?

  • Les personnes « en préventif » avant un événement familial,
  • les personnes cas contacts,
  • les non-vaccinés qui les utilisent comme passe sanitaire (bien que la validité des tests a été limitée à vingt-quatre heures depuis la fin novembre)

Chaque semaine c’est plus de 3 millions de tests antigéniques qui sont effectués.

 

Les tests PCR garantissent le risque d’erreur le plus faible.

Les tests PCR nasopharyngés
La probabilité de faux négatifs ou de faux positifs est « quasi nulle », explique à franceinfo Vincent Enouf, responsable adjoint du Centre national de référence des virus des infections respiratoires, qui était chargé au début de la pandémie d’évaluer la fiabilité des tests. « Aujourd’hui, en RT-PCR, on a des méthodes très sensibles », la sensibilité étant la capacité d’un test à détecter le virus.

Les tests antigéniques nasopharyngés
La commercialisation des tests antigéniques en France est soumise à une règle, découlant d’un avis de la HAS en septembre 2020 : « Les tests antigéniques doivent présenter une sensibilité et une spécificité minimales de 80% et 99% respectivement. » Ce qui correspond à un risque de 1 sur 5 de résultat faussement négatif et un risque de 1 sur 100 de résultat faussement positif (la spécificité mesure la capacité du test à ne pas confondre le Sars-CoV-2 avec un autre virus). Pour que leurs tests antigéniques soient vendus en France, les fabricants doivent attester auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament qu’ils respectent ces deux seuils.

Les autotests
La règle imposée aux tests antigéniques en France s’applique aussi aux autotests : pour être commercialisés, ils doivent dépasser 80% de sensibilité et 99% de spécificité. Mais les autotests ne sont pas administrés par des professionnels formés. Le risque d’une erreur de manipulation est ainsi plus important.

Les tests salivaires
Selon un avis de la HAS en février 2021, les tests salivaires par PCR ont une sensibilité de 85% contre 92% pour les PCR nasopharyngés. Le risque de faux négatif est donc supérieur, mais reste estimé à « moins de 5% des sujets testés ».

 

sources : francetvinfo.fr et lemonde.fr