Le mois d’octobre est connu pour être associé à la prévention et à la lutte contre le cancer du sein. On le surnomme pour cela « Octobre Rose »

Les origines : La première campagne de sensibilisation au dépistage contre le cancer du sein a eu lieu en 1985. Cette action a été menée par l’American Cancer Society et l’entreprise Imperial Chemical Industries.

En ce qui concerne la France, c’est en 1994 que le groupe Estée Lauder France et
Marie-Claire s’unissent afin de créer l’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! ». En 2020, l’association change de nom et opte pour « Ruban Rose ».

Pourquoi ce mouvement ?

Ce mouvement a été initié pour financer la recherche contre le cancer du sein et pour promouvoir son dépistage.

Ce qu’il faut savoir :

Aujourd’hui 1 femme sur 8 développe un cancer du sein au cours de sa vie.

Le dépistage

Les cancers détectés à un stade précoce nécessitent, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs, avec moins de séquelles.
Le dépistage des cancers du sein, c’est tous les 2 ans de 40 à 74 ans. Il permet de détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer, avant l’apparition de symptômes.
Il consiste en une mammographie (radiographie des seins), associée à un examen clinique des seins (observation et palpation). Éventuellement, d’autres examens peuvent être nécessaires (par exemple une échographie, une radiographie complémentaire). Ces examens complémentaires sont courants et ne signifient pas nécessairement qu’il y a une anomalie.

Si vous pensez être plus à risque de cancer du sein (histoire familiale de cancer, prédisposition génétique, antécédents personnels de cancer du sein, etc.), d’autres modalités de surveillance peuvent vous être proposées.

Il vous est aussi recommandé de faire examiner vos seins (observation et palpation) au moins une fois par an par votre médecin traitant, votre gynécologue ou votre sage-femme, et de rester attentive à des modifications qui seraient inhabituelles : apparition d’une boule, modification de la forme ou de l’aspect de vos seins, du mamelon ou de l’aréole.

 

Parlez-en avec votre médecin traitant, votre gynécologue, votre sage-femme ou votre pharmacien

LUTTONS ENSEMBLE CONTRE LE CANCER DU SEIN.